Métalogique Kabbalistique: deuxième partie (l'Avant Commencement:Ein,Sof, Ein Sof)

Publié le 7 novembre 2010 par Yah Shepherd

L'Avant Commencement:

Ein, Sof et Ein Sof:

« Avant le Commencement, Son Nom était enfermé en Lui et Son Nom constitué un seul corps »

nous dit le Zohar.

(l'un des livres fondamentales de la Kabbale)

Ce « Lui », c'est Celui dont nous ne savons Rien, c'est l'Inconnu; le Secret, le Caché, le Voilé : l'Ein Sof, le Sans Fin, l'Infini Béni Soit Il.

Décomposons cet Ein Sof:

אין סוף

Ein:

אין

C'est le « Sans », le Néant qui a précédé l'Ein Sof. On ne connait pas la cause de l'impulsion, du mouvement qui a permis la sortie de cet état.

L'Anagramme de « Ein » est Ani אני, c'est à dire le « Je ».

Dans ce Néant, D. est un non sens mais existe car Il contient en Lui le « Je », un « Je » sans structure, sans l'Être.

L'apparition du Tetragramme Sacré YHVH (Nom Innefable) effacera ce problème car Il contient en son sein les 3 formes du Verbe ÊTRE(passé, présent, futur).

L'Infini (Ein Sof) est sortit du Néant (Ein), Le plus Grand Mystère (Raz) de Tous.

Sof:

סוף

Du Néant (Ein), nous allons à la Fin (Sof), à la conclusion.

La Fin (Sof) est ce qui a limité le Néant (Ein) afin de former l'Ein Sof (le Sans Fin).

Ein Sof:

אין סוף

C'est l'Aspect Insondable et Caché au delà de la Compréhension Humaine, comme il est dit:

« Il fait des Choses Grandes et Sans (Eïn) Fond Héqér »

Job 5:9

Ein Héqer peut se traduire par Sans Fond, Insondable.

Certains Kabbalistes font le parallèle entre le Sans Fond et le Sans Fin (Ein Sof).

Héqer, le Fond Primordial, origine du Tout,

Le Point Insondable de Contemplation

que l'on atteint dans la méditation mystique,

qui est l'origine du Désir (Ratson), du Mouvement.

De l'Ein Sof nait Tout Désir.

L'Ein Sof, c'est ce qui ne peut être pensé, c'est la Dimension Transcendante de la Divinité

que l'Homme est incapable d'atteindre

car Il est trop Limité.

Même la Torah n'y fait pas allusion.

C'est le Mystère des Mystères.

"La plus haute connaissance est ce que l'on ne peut pas connaître, l'interrogation qui représente les
bornes supérieures de la compréhension humaine : " Qui ? "-" Mi ?"

C'est le deus absconditus que
seules peuvent définir la négation et la négation de la négation..../...
C'est le dieu latent ne pouvant être conçu avec des termes terrestres.

Le plus souvent un terme négatif le désigne, En Sof, "sans fin",

c'est-à-dire Infini mais en quelque manière Non-être,

En—non pas absence totale d'être mais potentiel non manifesté,

Ce En qui se révélera en Ani (qui signifie" Je" ).
L'En Sof est Dieu pensé par Dieu.

Tous les autres Noms désignent Dieu pensé par l'homme et se
rapportent donc à l'Eternel qui s'est manifesté en créant,

s'est révélé à Moïse sur le Sinaï, et a donné
sa Loi au peuple d'Israël.

Elohim n'est pas une hypostase de l'En Sof,

mais la limite au niveau de
laquelle l'homme peut concevoir Dieu —

qui en réalité ne descend jamais jusqu'à notre ignorance,

et
qui se tient toujours au-dessus de la Sagesse elle-même.
Il existe donc deux mondes divins qui en réalité ne font qu'un,

unis comme le charbon et sa flamme.
Le premier, inintelligible et au-dessus de tout connaître,

ne peut être imaginé qu'à travers un mot:En Sof.